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Il avait torturé et tué sa mère à Andenne: la peine de Laurent Badot est tombée

La cour d'assises de Namur a condamné vendredi Laurent Badot à 30 ans de prison pour le meurtre de sa mère, Myriam Badot, commis à Andenne entre le 7 et le 11 juin 2020.

Dans son arrêt, la cour a tenu compte du fait que Laurent Badot avait torturé sa mère, qui était une personne vulnérable, mais aussi de sa personnalité impulsive, froide et distante ainsi que de son absence de regrets et le fait qu'il se pose en victime. L'enfance déstructurée et le jeune âge de l'accusé, laissant espérer une resocialisation, ont été retenus comme circonstances atténuantes.

La cour d'assises de Namur avait reconnu jeudi soir Laurent Badot, né en 1992, coupable du meurtre de sa mère, Myriam Badot, née en 1961. Il était également accusé d'avoir torturé cette dernière, qui se trouvait par ailleurs en état de vulnérabilité, d'avoir dégradé et tenté de mettre le feu à son habitation de la rue Sous Stud.

L'accusé devait également s'expliquer au sujet de coups portés à sa mère, notamment avec une bouteille en verre. Il a été reconnu coupable de tous ces chefs d'accusation.

Plus tôt dans la journée, l'avocate générale Kerkhofs avait requis la réclusion à perpétuité et une mise à disposition du tribunal d'application des peines de 10 ans à l'encontre de Laurent Badot. Les conseils de l'accusé avaient demandé à la cour de ne pas prononcer une peine de plus de 28 ans de prison.

Rappel des faits

Ce sont des voisins qui ont prévenu la police des Arches le 11 juin 2020 vers 8h30, Myriam Badot, âgée de 59 ans, ne donnant plus de signes de vie. À leur arrivée, les policiers ont découvert une vitre brisée. L'habitation avait été mise sens dessus dessous. Ils ont trouvé le corps sans vie de Myriam Badot, couchée sur le dos, sous un canapé et un lit médicalisé, avec de l'essuie-tout sur et dans la bouche.

Les voisins ayant évoqué de fréquentes tensions entre la victime et son fils, ce dernier a été rapidement interpellé. Il a reconnu avoir bousculé sa mère et s'être assis dans le divan alors qu'elle était sous le meuble mais niait au départ toute intention d'homicide, avant d'avouer l'avoir étouffée.

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