Accueil Actu Belgique Faits divers

Eleonora "égorgée" par son ex-compagnon à Etterbeek: son colocataire témoigne

Un féminicide s’est déroulé ce mardi après-midi à Etterbeek, en région bruxelloise. Il s'est déroulé dans un appartement situé rue Philippe Baucq. La victime s'appelle Eleonora, une Bruxelloise d'origine italienne, d'après nos confrères de SudPresse. Elle est âgée d'une cinquantaine d'années. Visiblement, c'est son ex-compagnon qui l'aurait tuée. Il s'agirait d'un certain Hassan, un homme d'une vingtaine d'années connu des services de police. Il serait d'ailleurs sorti récemment de prison. 

D'après SudPresse, Eleonora serait une "femme battue". Elle a été égorgée chez elle, un appartement où elle sous-louait "depuis environ deux ans" une chambre à Oussama. C'est lui qui a fait la macabre découverte. Nos confrères de SudPresse ont recueilli son témoignage. Le colocataire évoque "des bagarres tous les jours" entre Hassan et Eleonora. La police serait intervenue à plusieurs reprises. 

Le jeune serait ensuite retourné en prison, ne donnant plus signe de vie, jusqu'en mars dernier. Hassan a voulu reprendre contact avec Eleonora, mais elle l'aurait "dégagé". 

Le jeune homme est revenu ce mardi sonner chez elle. Vers 15h, Oussama est sorti de sa chambre et a découvert Eleonora couchée sur le canapé sous une couverture. "Lorsque j'ai soulevé la couverture, j'ai vu qu'elle était égorgée", relate le colocataire. 

La police et le secours sont arrivés sur place. Mais Eleonora est malheureusement décédée. Le meurtrier présumé est en fuite. 

Le parquet de Bruxelles s'est exprimé ce jeudi sur cette affaire: "Le 4 avril vers 15h40 la police de la zone Montgomery a été appelée pour un incident à Etterbeek, rue Philippe Baucq. Sur place les services de police ont découvert le corps sans vie d’une femme (53 ans).  Les secours ont immédiatement été appelés sur place. Ceux-ci n’ont pu que constater le décès de celle-ci. Avisé des faits, le substitut du procureur du Roi a ordonné les premiers devoirs d’enquête, à savoir l’audition des témoins, l’enquête caméra et l’intervention du laboratoire de la police judiciaire fédérale. Un Juge d’instruction a été requis du chef de meurtre et est descendu sur les lieux en présence du parquet. L’enquête se poursuit et dans l’intérêt de celle-ci, le parquet ne fera pas d’autres commentaires sur ce dossier." 

À la une

Sélectionné pour vous

  • Encore un qui s'est bien intégré !

    Enzo Moli
     Répondre
  • Pour ce genre de crime ....Ceux qui me connaissent , une solution la peine de mort...Par pendaison car par "l'ablation" de la tête il y a trop de sang , çà fait abattoir ...

    Jean CARLIER
     Répondre
  • pourquoi on donne l'origine de la victime (italienne ) et pas celle de l'assassin ?? journaleux de gauche ?

    Claude Boudart
     Répondre