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Des chercheurs de l'Université d'Anvers (UAnvers) ont présenté, mardi devant la ministre de l'Intérieur Annelies Verlinden, des prototypes d'appareils capables de détecter et analyser rapidement les substances illicites. Une fois commercialisés, ces dispositifs pourraient faciliter le travail de la police et de la douane.
Ces appareils ont été développés dans le cadre du projet européen Bordersens, que l'UAnvers coordonne et qui vise à développer des instruments d'analyse destinés à accélérer les procédures dans la lutte contre le narcotrafic.
Quinze partenaires venant de huit pays de l'UE ont produit trois prototypes d'appareils portables. Le plus avancé, Bordersens Array, peut détecter automatiquement les drogues les plus courantes en un seul test et peut s'adapter facilement aux nouvelles substances qui arrivent sur le marché, selon l'UAnvers.
Le deuxième prototype, nommé Single Sensor, est moins complexe et moins cher que le premier. Il fonctionne hors ligne et peut lui aussi détecter les stupéfiants les plus utilisés, mais individuellement.
Enfin, le MIP Sensor dispose, lui, d'un capteur capable de détecter les amphétamines même en faible concentration, par exemple dans la salive.
Ces technologies devraient par la suite être cédées à des entreprises via des licences, ce qui "pourrait ouvrir la voie à des applications commerciales plus larges" leur permettant de trouver une place dans différents secteurs, conclut l'établissement.