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Avancée dans une affaire de disparition vieille de 34 ans grâce à l'ADN

Plus de trente ans après la disparition d'Angelique Hendrix (19) de son village néerlandais de Stein, l'enquête a pu avancer, indique la police fédérale jeudi. La nouvelle législation belge en matière d'ADN, entrée en vigueur en mars, a effectivement permis de comparer les bases ADN belge et néerlandaise, et ainsi découvrir qu'un crâne retrouvé à Maasmechelen, de notre côté de la frontière, était vraisemblablement celui de la disparue.

Angelique Hendrix a disparu le 13 juillet 1990 après avoir quitté à vélo le domicile de ses parents. Près d'un an après sa disparition, le 20 mai 1991, un crâne avait été retrouvé à Maasmechelen, juste de l'autre côté de la frontière.

Le profil ADN de l'ossement a été intégré à la banque de données de l'Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) en 2012.

En mars dernier, une nouvelle législation relative à l'ADN est entrée en vigueur. Il est depuis possible de partager les profils ADN au-delà des frontières nationales. Le profil ADN du crâne a été partagé avec Interpol et une correspondance a été mise au jour. Des membres de la famille d'Angelique avaient effectivement fait enregistrer leur ADN. Depuis lors, d'autres investigations ont permis de confirmer sans aucun doute que le crâne était bien celui de la jeune fille.

Cela permet aux proches d'Angelique d'avoir la certitude de son décès, 34 ans après son départ. La police et le parquet des Pays-Bas espèrent obtenir d'autres informations sur les faits, afin de pouvoir tracer le responsable de sa mort. Une récompense de 30.000 euros est promise aux personnes qui partageraient des informations pertinentes sur les faits.

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