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On estime à 3 millions le nombre de smartphones qui dorment dans les tiroirs des Belges. C’est un gaspillage énorme. Chacun de ces téléphones contient des matières nobles, des terres rares, difficiles à extraire et coûteuses à trouver aujourd’hui. Ensuite, ces appareils ont encore de la valeur. Ils peuvent être recyclés mais aussi reconditionnés. Ce qui n’est pas négligeable dans le contexte actuel de crise du pouvoir d’achat.
Est-ce que cela fonctionne ce recyclage?
On parle plutôt de reconditionner les smartphones qui peuvent l’être. Le marché des produits reconditionnés explose dans certains pays, comme la France. Et c’est là que l’on touche également aux limites du système. Tout le monde ne reconditionne pas nécessairement avec le même niveau de qualité. Alors que les ventes de smartphones reconditionnés pourraient représenter un appareil sur deux vendus chez nos voisins français avant la fin de cette décennie. La France a donc clarifié par un récent décret les obligations du vendeur. Ce n’est pas le cas en Belgique même si la législation oblige à accorder une garantie d’au moins un an.
Comment faire pour vendre les vieux smartphones qui prennent la poussière chez moi?
Voici une manière de procéder : une startup appelée ObyO s’est liée à 15 magasins Trafic en Belgique, où vous pourrez déposer ces vieux smartphones en échange d’un bon d’achat valable dans tous les Trafic en Belgique, ou un virement en cash. Les smartphones collectés seront ensuite traités dans les ateliers de reconditionnement d’une entreprise appelée "aSmartWorld" située à Genval. Vous pourrez, en téléchargeant l’App d’ObyO, obtenir une valeur de reprise de votre smartphone. Il y a un bénéfice pour le consommateur, mais aussi pour la planète. Les appareils qui ne seront pas reconditionnables seront démantelés professionnellement et leurs composants recyclés ou revendus.