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Le rassemblement est prévu à 12h00 sur le boulevard du roi Albert II, d'où des discours seront prononcés. Le départ est fixé à 14h00 et l'arrivée à 16h00 sur l'esplanade de l'Europe près de la gare du Midi, avant la dislocation du cortège à 17h00.
La marche passera par les boulevards Botanique, Pacheco, de Berlaimont et de l'Impératrice pour atteindre le carrefour de l'Europe devant la gare Centrale, puis les boulevards de l'Empereur et Lemonnier. "Comme d'habitude, on sera présent pour encadrer la manifestation, surtout sur le plan de la mobilité", souligne Ilse Van de keere, la porte-parole de la police de Bruxelles-Ixelles. "Une réserve est prévue, mais on ne s'attend pas à des problèmes particuliers". Les organisateurs ont indiqué sur la page Facebook de l'événement qu'ils ne tolèreraient aucun débordement, sous peine d'exclure les fauteurs de trouble du groupe. La police attend la présence de plusieurs milliers de personnes. A l'époque, la marche blanche avait rassemblé 350.000 Belges le 20 octobre 1996 à Bruxelles à la suite de l'arrestation de Marc Dutroux et de l'arrêt de la Cour de cassation dessaisissant de l'enquête le juge d'instruction Jean-Marc Connerotte.
Le noir, en signe de deuil
Le blanc et le silence avaient été voulus par les parents des victimes en signe de dignité et d'innocence. Les Belges ont ainsi exprimé leur soutien aux familles et leur indignation vis-à-vis des manquements du système policier et judiciaire. Ce dimanche 20 octobre, c'est le noir qui devrait dominer la marche, en signe de deuil.
Le TAP autorisa-t-il un jour Marc Dutroux à sortir de prison ?
Michel Lelièvre a été condamné en 2004 par la cour d'assises d'Arlon à 25 ans de prison pour avoir aidé Marc Dutroux à enlever Sabine, Laetitia, An et Eefje. Il a été libéré sous conditions lundi 30 septembre par le tribunal de l'application des peines, après 23 ans passés en prison. La décision du tribunal de l'application des peines de Bruxelles concernant la demande d'une nouvelle expertise psychiatrique de Marc Dutroux, âgé de 62 ans, pour évaluer son état mental actuel et son risque de récidive est attendue le 28 octobre prochain. Si elle est acceptée et que l'expertise s'avère probante, ses avocats pourraient introduire une demande de libération conditionnelle pour leur client, autrefois diagnostiqué psychopathe, en vue d'une libération à l'horizon 2021.