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Andrey Rublev, 6e mondial à bout de nerfs, est passé à côté de son troisième tour à Roland-Garros, vendredi, balayé 7-6 (8/6), 6-2, 6-4 par l'Italien Matteo Arnaldi (35e), auteur d'une performance très solide.
Le Russe de 26 ans, habitué aux deuxièmes semaines du côté de la Porte d'Auteuil, où il a atteint deux fois les quarts de finale, a quitté le court Suzanne-Lenglen quasiment en larmes, après avoir vu rouge durant la rencontre, hurlant, s'infligeant des coups de raquette sur ses cuisses quand ce n'étaient pas des gifles sur son visage...
Il a souvent été moins question de tennis que de torture psychologique pour Rublev, qui n'est pourtant pas passé loin de remporter la première manche. A ce titre, il pourra regretter son manque de réalisme, car il a breaké le premier, avant de gâcher ensuite une balle de set dans le jeu décisif.
C'est après ce tournant que le récent vainqueur du Masters 1000 de Madrid est totalement sorti de son match, accumulant les grossières erreurs et se montrant incapable de se calmer.
En face, Arnaldi, qui participe à 23 ans à son deuxième Roland-Garros, est lui bien resté concentré jusqu'au bout, pour boucler l'affaire en 2h33.
"Gagner le premier set m'a forcément mis en confiance dans ce match où je n'étais pas le favori. Il n'a certes pas joué son meilleur tennis, mais mon plan tactique a aussi très bien fonctionné", s'est félicité l'Italien, récompensé par son agressivité sur le cours à l'image de ses 64 coups gagnants.
Il affrontera en 8es de finale soit le Grec Stefanos Tsitsipas (9e) soit le Chinois Zhizhen Zhang (44e).