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Nafi Thiam revient vendredi à la compétition. Sa dernière apparition remontait au 30 juillet dernier aux championnats de Belgique. Des tendons d'Achille douloureux l'ont ensuite incitée à la prudence. Elle a renoncé à défendre sa couronne mondiale en août à Budapest, puis, à la saison hivernale. 313 jours plus tard Nafi Thiam va épingler un dossard à l'occasion de l'heptathlon de l'Euro de Rome.
"Cela va beaucoup mieux", a-t-elle rassuré, évoquant ces problèmes physiques. "Ils remontent à 2019-2020. Ce sont des soucis chroniques. Cela prend plus qu'un an pour s'en débarrasser totalement. C'est sous contrôle et c'est bien de ne pas être limitée par cela à l'entraînement."
"Je pense que c'était bon pour moi de m'arrêter, de m'occuper de ce problème, de le régler et d'avoir encore quelques belles années devant moi."
"Mais on ne s'est pas arrêté totalement. On a enlevé la pression sur les pieds, j'ai pu travailler le reste. On a fait ce qu'il fallait par rapport aux tendons et après on a pu retourner à l'entraînement progressivement selon un protocole précis. C'est cela qui a pris du temps".
"Ce fut une des meilleures décisions de ma carrière" a-t-elle même précisé à propos de cette interruption de carrière. "Quatre ans avec un problème comme cela, j'ai eu de la chance que cela n'a pas 'pété'!"
Elle a aussi connu des douleurs au coude en 2016 et 2019 qui limitaient sa préparation au lancer du javelot. Là aussi, Thiam a rassuré. "C'était très technique. On a travaillé là-dessus. Je n'ai plus de souci."
Elle reconnaît toutefois, comme tout athlète de haut niveau, que sur le plan physique "il est impossible d'être libérée à 100%. C'est un peu l'art de gérer son corps sans aller trop loin. Ce qui est sûr c'est qu'on ne prendra aucun risque à Rome."
