Partager:
Avec cinq relais, trois en 4x400m et deux en 4x100m, présents à l'Euro d'athlétisme de Rome, le sprint belge démontre la profondeur de son réservoir. Si les 4x400m ont assuré leur billet pour les JO de Paris et s'aligneront décontracté avec l'ambition de monter sur le podium, les deux 4x100m sont encore à la recherche d'un des deux derniers tickets qui seront attribués le 30 juin au terme de la période de qualification olympique.
Le 4x400 mixte est le nouveau venu dans le programme des championnats d'Europe. Il était apparu aux Mondiaux de Doha en 2019. Il sera le meilleur atout de médaille belge dans les relais aux JO. "Il effectuera sa seule grande répétition avant les Jeux. Il va aller chercher un résultat (la finale est directe, ndlr). Alexander Doom, qui courra aussi en individuel, a décidé de courir le mixte. On peut donc espérer un super résultat", souligne Jonathan Nsenga, le responsable du haut niveau à la Ligue francophone.
Cynthia Bolingo, qui a renoncé à l'individuel, pourrait aussi s'aligner. Elle ne prendra toutefois aucun risque.
"Les Tornados seront dans la suite logique de leurs performances". Avec 19 podiums en 33 finales internationales, même sans Kevin ni Jonathan Borlée, ils peuvent ambitionner un 4e titre continental outdoor après 2012, 2016, 2018.
Leurs homologues féminines espèrent pouvoir compter sur Cynthia Bolingo et enfin monter "sur la boîte" d'une grande compétition.
"Les 4x100 n'ont plus vraiment leur sort entre leurs mains" reconnaît Nsenga. "Ils sont dépendants des chronos des autres équipes".
Les Rockets (féminines) en 43.17 sont devancées actuellement par l'Espagne (42.85) et la Chine (43.03) mais aussi le Liberia (43.15). Les Falcons (masculins) sont avec 38.68 encore classés derrière le Brésil (38.19), Trinité-et-Tobago (38.30), les Pays-Bas (38.30), la Suisse (38.53), la Thaïlande (38.55), la République dominicaine (38.61) et l'Espagne (38.64).