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Nouveau patron du tour de piste dans l'athlétisme belge, Alexander Doom va sans doute devoir faire des choix dans les semaines qui viennent au niveau de son programme olympique.
Qualifié en individuel grâce à son 44.92 de l'an dernier aux Mondiaux de Budapest, il a confirmé son apparition dans l'élite mondiale en claquant les 9e et 15e chronos planétaires (44.44 et 44.51) peu avant l'Euro de Rome.
"C'est vrai qu'avec de tels chronos, une finale olympique individuelle est possible."
Le Roularien est aussi désormais incontournable dans les relais masculin et mixte. Il a contribué au titre mondial en salle des Tornados en mars au prix d'un finish époustouflant aux dépens des États-Unis, et à leur qualification olympique début mai à Nassau aux World Relays.
Cela risque de s'avérer lourd en termes de nombre de courses au Stade de France, car il apparaît aussi incontournable en mixte, même si la densité du 400m belge ne cesse de s'améliorer.
Alexander Doom a toutefois été très clair sur ses priorités. "Je préfère une médaille avec un relais qu'une finale individuelle. Maintenant si la finale individuelle arrive, ce sera un bonus. Chacun dans le groupe (des coureurs et coureuses de 400m) peut avoir son opinion."
Cynthia Bolingo est dans une position similaire à celle de Doom. Cinquième de la finale mondiale de Budapest l'an dernier, elle peut revendiquer elle aussi une finale individuelle à Paris. Elle constitue le meilleur atout féminin dans les relais et refuse de prendre position sur cette question.
"Pourquoi choisir. L'idée est intéressante de mettre l'accent sur les relais qui ont plus de chances, mais je pense que les deux programmes sont compatibles. Les réservistes dans les relais sont là pour cela."
