Partager:
Mieux communiquer pour mieux se respecter et retrouver une confiance mutuelle entre les joueurs, entraineurs et arbitres.
Les acteurs du ballon rond doivent travailler ensemble pour améliorer l’image de notre football.
"On doit éviter de se mettre dans une position d’ennemi. Il faut plutôt se mettre dans une position de partenaire. L’arbitre est souvent sous pression et doit prendre des décisions importantes durant un match", confie l’arbitre Alexandre Boucaut. "On ne peut pas tout tolérer de la part des entraîneurs notamment. Mais je crois qu’avec une meilleure compréhension, on va faire revenir le respect et la confiance."
La formation des 11 arbitres semi professionnels de notre championnat se base sur la condition physique et le management. L’homme en noir doit pourvoir anticiper et gérer les situations tendues.
Mais nouveauté, le règlement lui permet de donner à un entraineur un peu trop énervé une carte jaune ou une carte rouge comme à un joueur.
"Responsabiliser peut-être un peu plus l’entraîneur"
"C’est une bonne chose. Cela va responsabiliser peut-être un peu plus l’entraîneur. Cela va aussi responsabiliser l’arbitre, car il y aura une décision visible de tous", précise Bertrand Layec, le directeur Technique de l’arbitrage belge.
Autre innovation, les arbitres visiteront les clubs et ceux-ci pourront envoyer un rapport sur l’arbitrage.
"Ils sauront si le match s’est bien passé et sauront analyser la situation parfois deux jours après. C’est intéressant car il y aura un échange", estime Eric Deflandre, l’entraîneur-adjoint du Standard de Liège.
Notre arbitrage veut mieux communiquer au sein de la famille du football pour mieux se connaitre et mieux se comprendre.
