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Deux auteurs de braquages violents, initialement condamnés à des peines de 6 ans de prison en première instance, ont vu jeudi leurs peines portées à 10 ans d'emprisonnement par la Cour d'appel de Liège. Ils étaient membres d'une bande spécialisée dans les braquages et assimilée à une mouvance du grand banditisme.
Le dossier répressif évoquait une série de braquages de banques. Le mode opératoire des bandits était souvent similaire. Les braqueurs volaient d'abord des voitures, en recourant au car-jacking ou au homejacking, avant de commettre les faits violents. Lors des attaques, ils étaient lourdement armés de fusils d'assaut ou d'armes de poing et portaient des cagoules et des gilets pare-balle. Les véhicules volés étaient chaque fois incendiés. Cette bande était surtout active en 2007. Des agences d'Oupeye, de Herstal et de Dalhem avaient notamment été attaquées. Les braqueurs disposaient d'entrepôts spécifiques pour stocker tout leur matériel. Une enquête minutieuse avait permis l'arrestation de plusieurs membres de la bande. Alors qu'ils figuraient parmi les suspects de divers braquages violents, les principaux protagonistes avaient été observés lorsqu'ils quittaient leurs lieux de résidence habillés de couleurs sombres. Ils revenaient ensuite se changer. Ces démarches correspondaient chaque fois à des périodes précises lors desquelles ont été commis des braquages importants. Des analyses ADN et des écoutes téléphoniques ont permis de les confondre. Certains d'entre eux avaient fait des aveux partiels. Mustapha Iken et Ahmed Gunes, les deux principaux braqueurs qui étaient en état de récidive légale, ont été condamnés à des peines de 10 ans de prison. Un troisième prévenu concerné par la procédure en appel a écopé d'une peine de 4 ans d'emprisonnement.
