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La zone de basse émission, mise en place à Bruxelles en 2018, commence à porter ses fruits. Selon une étude de Bruxelles-Environnement, la pollution de l'air est en baisse dans la capitale, ce qui améliore grandement la qualité de l'air au fil des années. Rappelons que cette zone limite la présence de véhicules polluants à Bruxelles.
L'émission d'oxyde d'azote a par exemple diminué de 31,4% depuis 2018. Les particules fines sont aussi en baisse de 26%. Le black carbon, très lié aux véhicules diesel, est lui en chute libre dans l'air bruxellois, avec une baisse d'émission de 58,6%. "Pour la deuxième fois consécutive, la limite annuelle européenne de dioxyde d'azote est respectée dans toutes les stations de mesure", nous précise même Pascale Hourman, la porte-parole de Bruxelles-Environnement.
Les Bruxellois optent aussi de plus en plus pour des véhicules essence, délaissant le diesel. "La part des véhicules diesel est passée sous la barre des 40 % au début de l'année, elle était de 62 % avant l'instauration des limitations", précise Pascale Hourman. La sortie des véhicules thermiques empêcherait, selon eux, le décès d'une centaine de personnes par an.