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Notre journaliste Justine Sow vous fait découvrir les lieux dans lesquels sont stockées les substances saisies par la justice ainsi que les armes et autres pièces à conviction.
Lorsque des stupéfiants sont saisis par la police, ils sont d'abord mis sous scellés puis déposés au greffe du tribunal. Avec les armes et les munitions, les drogues sont les seules pièces à conviction qui doivent être obligatoirement détruites. "Dès que nous avons l’autorisation, sous escorte policière, tous ces stupéfiants sont emmenés sous contrôle du responsable, du greffe, à l’incinérateur pour être brûlés", explique Luc Hennart, président du tribunal de Première Instance de Bruxelles, au micro de notre journaliste.
Toutes les pièces à conviction ne finissent pas à l'incinérateur
Mais toutes les pièces à conviction ne finissent pas à l'incinérateur. Certaines sont restituées, d'autres atterrissent au centre de vente du ministère des Finances. Au Palais de justice de Bruxelles, les dépôts se comptent par centaines de milliers. Tous les objets sont liés à des affaires criminelles. "On ne dépose pas au greffe du tribunal de Première Instance d’autres objets, que ceux qui sont liés à une affaire criminelle ou une affaire pénale de façon plus générale", ajoute le président.
La main d'une victime conservée depuis 1994
Entre les étagères, on se laisse parfois surprendre. La main d'une victime, par exemple, est conservée depuis 1994. "C'est une main qui a été saisie dans le cadre d’une affaire criminelle, parce qu’à l’estime du juge elle pouvait apporter une information".
De plus en plus difficile à gérer
Avec le temps, l'inventaire est devenu un véritable casse-tête. Alors pour les pièces volumineuses, le tribunal compte sur l'échantillonnage, pour limiter les quantités.