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La Belgique n'a mené vendredi et samedi aucune opération aérienne en Syrie contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) à la suite du raid aérien américain. Il a été mené vendredi avec des missiles de croisière contre une base de l'armée syrienne en réponse à une attaque chimique présumée. Cette inactivité n'implique pas une suspension des vols au dessus de la Syrie dans le cadre de la coalition internationale, a affirmé samedi le ministre de la Défense, Steven Vandeput, à l'agence Belga.
La décision n'a pas été prise de façon unilatérale par la Belgique, mais bien par l'ensemble de la coalition internationale anti-Etat islamique qui intervient en Syrie et en Irak. Cette coalition est menée par les États-Unis.
La durée de l'interruption n'est pas communiquée
La poursuite des opérations menées par l'aviation belge - six F-16 opérant depuis la Jordanie dans le cadre de la coalition anti-Daech dirigée par les Etats-Unis - dépend de la coalition dirigée par Washington, a précisé M. Vandeput (N-VA), sans exclure que les avions de combat belges opèrent à nouveau dès dimanche au dessus de la Syrie, en dépit de risques liés à la présence d'avions russes dans les environs.
Moscou a interrompu son accord avec Washington pour éviter les incidents aériens
La Russie a annoncé vendredi la suspension de l'accord avec Washington sur la prévention des incidents aériens en Syrie après les frappes américaines contre une base des forces syriennes.
Réagissant à une attaque chimique présumée imputée au régime syrien qui a fait 86 morts mardi dans la localité rebelle de Khan Cheikhoun, au nord-ouest de la Syrie, les Etats-Unis ont tiré tôt vendredi 59 missiles de croisière Tomahawk vers la base d'Al-Chaayrate depuis deux navires américains en mer Méditerranée.