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Afin de lutter contre l'antisémitisme, l’Organisation juive européenne a décidé de marquer les esprits grâce à l'humour. Elle a créé une pub vantant les mérites de l’Antisemitox, le premier traitement contre l'antisémitisme.
Mardi, l'Organisation juive européenne (OJE) a lancé l'Antisemitox, il s'agit d'un médicament fictif qui serait "le premier traitement contre l’antisémitisme", selon 20 Minutes. Le remède peut être pris en pastille à sucer ou en patchs "pour les cas les plus difficiles". L'OJE tente de faire passer un message sur le ton de l'humour grâce à ce slogan. L’Antisemitox est réellement en vente. "Votre boîte (dans la limite des stocks disponibles) et un formulaire CERFA correspondant vous seront adressés pour chaque don d’un minimum de 5 euros. Tous les dons récoltés par cette opération serviront à financer notre plan de lutte contre l’antisémitisme. Faites votre DON et recevez votre boite ANTISEMITOX", peut-on encore lire sur le site.
Contre les "délires révisionnistes et les gestes de la quenelle"
"Le miel contenu dans ses pastilles agit immédiatement en adoucissant les paroles et les comportements antisémites dès l’apparition des premiers symptômes: insultes, jurons, comportements agressifs, délires révisionnistes, gestes de la quenelle, fièvre du vendredi soir (shabbat fever), antisionisme", a écrit l’organisation sur son site internet.
"Grâce à Antisemitox, cette maladie n’est plus incurable"
"Le racisme est une maladie séculaire qui touche un grand nombre d’entre nous. L’antisémitisme est une pathologie qui prend sa source dans l’histoire de l’humanité. Cette haine, née de la peur de l’autre et de l’ignorance est une maladie contagieuse, parfois grave, hautement transmissible, souvent héréditaire qui peut toucher tout le monde, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, de toutes origines et de toutes confessions. Désormais, grâce à Antisemitox, cette maladie dévastatrice n’est plus incurable", précise encore le site de l'OJE.
"Nous, on essaie, de trouver des solutions"
"Aujourd’hui, les juifs ont peur de sortir de chez eux en portant une kippa. Ils ont une vision négative de l’avenir. Certains partent s’installer en Israël. Nous, on essaie, de trouver des solutions", a confié Jean-Claude Zerat, le président de cette nouvelle association au Parisien.