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Elles se trouvent le long des autoroutes et des grands axes, les bornes de secours orange vont disparaitre en Flandre, dès l'an prochain. A l'heure où la plupart des conducteurs ont un GSM, les autorités estiment qu'elles n'ont plus vraiment d'utilité. La Wallonie, elle, n'a pas encore pris de décision. Il en reste 946 dans le sud du pays.
Elles sont placées tous les deux kilomètres sur les autoroutes et les principales nationales. Leur but, c’est de pouvoir signaler rapidement une panne ou un accident au centre Perex. Cela dit, tout le monde n’est pas convaincu. Alain est chauffeur de camion depuis vingt ans. Et il n’en a utilisé qu’une seule fois. C’était en Suisse. "Ça peut toujours servir. Mais moi j’utilise mon téléphone en cas de problème. Peut-être que certaines personnes se sentent plus en sécurité avec une borne, mais il y a des endroits où je ne m’arrêterais pas, sachant que l’espérance de vie sur la bande d’arrêt d’urgence est d’un quart d’heure. On évite."
L’avantage avec ces bornes, c’est que l’appel est localisé automatiquement par les secours. Cela évite des malentendus liés au stress ou à l’usage des langues. Les supprimer n’est pas à l’ordre du jour. "A l’heure d’aujourd’hui, nous rappelons que tout le monde n’a pas forcément son GSM dans sa voiture. On peut l’avoir oublié, ou ne pas l’avoir chargé. Donc ces bornes gardent leur pertinence. En 2015, 3000 appels ont été recensés" , développe Héloïse Winandy, de la Sofico.
Ce qui représente tout de même une diminution, puisqu’avant il y avait de 4000 à 6000 appels par an. Malgré tout, la Wallonie gardera encore ses bornes. Un budget d’entretien de 4,5 millions d’euros a été débloqué sur 4 ans