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Les attentats du 22 mars à Bruxelles ont tué 31 personnes et brisé autant de familles, blessé des centaines d'autres dont certaines luttent toujours pour leur survie. Ils ont traumatisé des centaines d'autres, présents sur les lieux des explosions et qui s'en sont sortis, physiquement indemnes. Ce week-end encore, plusieurs dizaines de personnes sont soignées dans différents hôpitaux du pays. D'autres victimes, à qui les bombes ont été fatales, sont en cours d'identification. D'autres sont identifiées et les familles reçoivent le coup de massue au bout de plusieurs jours entre angoisse et espoir. Mais la déflagration des trois bombes humaines a largement dépassé les murs de béton, pour atteindre toute la population, et instiller le stress, la peur, la colère et la tentation de céder durablement à ses sentiments et basculer dans la haine de l'autre, de l'étranger.
De nombreux citoyens se sont rassemblés à travers le royaume ou ont signé des registres de condoléances ouverts dans les communes. Et ce dimanche après-midi, ils sont des milliers à se retrouver à la Bourse de Bruxelles pour marquer tous ensemble leur soutien aux proches des victimes mais aussi répéter que les Belges, irréductibles et unis, ne céderont pas devant cette violence aveugle destinée à terroriser et scléroser notre société.
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