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L’un des accords socio-économiques engrangés cet été par le gouvernement Michel fait couler beaucoup d’encre, la taxe sur les comptes-titres de plus de 500.000 euros. Invité ce matin sur Bel RTL, le Premier ministre a tenu a affirmé qu’il ne s’agissait pas d’un cadastre de fortunes.
L’un des accords socio-économiques engrangés cet été par le gouvernement Michel fait couler beaucoup d’encre, la taxe sur les comptes-titres de plus de 500.000 euros. Invité ce matin sur Bel RTL, le Premier ministre a tenu à affirmer qu’il ne s’agissait pas d’un cadastre de fortunes.
Cette taxe sur les comptes-titres concerne très peu de citoyens et s’inscrit dans le cadre plus large d’une réforme de l’impôt des sociétés. C’est ce qu’a assuré le Premier ministre MR Charles Michel au micro de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL. "Encourager les investissements, notamment dans les petites et moyennes entreprises, simplifier les règles fiscales, donner plus de stabilité et de sécurité juridique. Nous voulons un taux d’impôt des sociétés qui va baisser spécialement pour les petites et moyennes entreprises."
254 millions d'euros
L’accord de gouvernement prévoit l’introduction d’une taxe l’an prochain pour les citoyens qui détiennent plus de 500.000 euros sur leur compte-titres (à savoir un compte sur lequel vous pouvez conserver et gérer vos placements, tels qu’actions, obligations, bons de caisse ou fonds). Un prélèvement de 0,15% sera alors appliqué sur la valeur totale du compte-titres. Selon le gouvernement fédéral, cette nouvelle taxe devrait rapporter 254 millions d’euros pour le budget 2018.
Combien de personnes touchées ?
Ce matin, Charles Michel a assuré qu’il ne s’agissait pas d’un impôt sur les fortunes. "Aujourd’hui, les banques prélèvent déjà des frais de gestion sur les comptes-titres. Il s’agit, dans un glissement de fiscalité, de faire en sorte que dans ce pays, on taxe moins le travail et les gens qui créent de l’emploi, qui embauchent, et par conséquent, regarder quelles sont les sources alternatives pour financer les missions d’intérêt collectif." Comment savoir combien de personnes sont concernées par cette nouvelle taxe ? Selon le Premier ministre, une évaluation sera nécessaire. Pour l’instant, le nombre de contribuables qui seront touchés est inconnu car les estimations de la Banque nationale et de Febelfin (l’association des banques) divergent.
Vers un gouvernement Michel II ?
Enfin, ce matin, le journaliste Martin Buxant a demandé à Charles Michel s’il pensait déjà à un gouvernement "Michel II". Le Premier ministre a répondu par la négative. "Mon ambition, c’est que chacun des jours qui nous séparent de la fin de la législature soit utile pour renforcer le pays, sur le plan économique, social, sur le plan de la sécurité, pour mieux protéger nos citoyens dans tous les domaines. Le moment de la campagne viendra suffisamment vite en 2019 et à ce moment-là, nous dirons quelles sont nos intentions pour l’avenir de ce pays."