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La dotation du Roi Albert II a été réduite par douze depuis son abdication. Il voudrait que l'Etat prenne en charge certains de ses frais. On parle notamment du carburant du yacht royal ainsi que des dépenses de chauffage du Belvédère, la résidence d'Albert et Paola.
Des négociations sont en cours entre certains politiques et le roi Albert, ce dernier souhaitant obtenir de l'Etat une prise en charge de certains frais de gestion, écrit jeudi le quotidien Le Soir. Albert II serait fort contrarié de son nouveau train de vie, fortement revu à la baisse après son abdication et la réforme des dotations.
Le Roi s'abstient de tout commentaire
Selon le quotidien, ces négociations se dérouleraient via le chef de la Maison d'Albert, l'ex-intendant de la liste civile, Vincent Pardoen. Faisant état d'informations obtenues auprès de sources très fiables, Le Soir indique que le roi Albert a envoyé des signaux à plusieurs membres du gouvernement, jusqu'au Premier ministre Elio Di Rupo.
Les négociations envisagées tourneraient autour, notamment, des frais de chauffage et d'entretien du Belvédère, résidence royale où vivent Albert et Paola, mais également des frais de carburant du yacht royal.
Contactés par Le Soir, le Palais et l'entourage d'Albert II n'ont pas souhaité commenter ces informations qu'ils n'ont ni confirmées ni infirmées.
Un train de vie grandement diminué
Alors qu'il bénéficiait d'une liste civile atteignant 11,5 millions d'euros à la fin de sin règne, Albert II perçoit aujourd'hui une dotation de 923.000 euros soumise à la TVA et aux accises, ainsi qu'à l'IPP, pour la partie "traitements", soit quelque 200.000 euros revenant à l'Etat.
La liste civile du nouveau roi Philippe et le nouveau système de dotations ont été approuvés au parlement après avoir fait l'objet d'un accord entre les huit partis qui ont négocié la réforme de l'Etat. Cette réforme des dotations avait été scellée dans la foulée de l'effort d'assainissement entrepris par le gouvernement pour faire face à la crise.
La N-VA avait voté contre la liste civile et les dotations, estimant notamment que les montants octroyés à la famille royale restaient trop importants.