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Environ 500 personnes, selon la FGTB, ont manifesté lundi à Namur contre les mesures d'austérité budgétaire imposées par l'Union européenne aux États membres à partir de 2025.
Les manifestants ont démarré de l'avenue Fernand Golenvaux peu après 09h00. Ils ont ensuite déambulé dans la capitale wallonne et déployé une grande banderole avec l'inscription "30 milliards d'euros d'économies, nous ne paierons plus" sur la citadelle de Namur. Le rassemblement s'est poursuivi au siège namurois de la CGSP, où plusieurs représentants ont pris la parole.
Comme à Bruxelles, Mons, Liège, Verviers, Alost, Genk, ou encore Courtrai, la FGTB a décidé de se faire entendre lundi contre l'austérité budgétaire votée fin avril par le Parlement européen. Sur papier, l'Europe vise un redressement des finances publiques des États membres en limitant pour chacun d'eux le déficit des administrations publiques à 3% du produit intérieur brut (PIB) et la dette publique à 60%.
Pour la Belgique, cela représente une économie annuelle à réaliser d'environ 30 milliards d'euros à l'horizon 2028, avec un premier palier de 7 milliards dès 2025. Selon la FGTB, les prochaines élections seront donc capitales pour orienter les politiques qui permettront de dégager ces montants conséquents.
"Le gouvernement que nous aurons après le 9 juin sera déterminant pour notre avenir", ont déclaré les représentants du syndicat. "Voter à gauche ou à droite engendrera, en effet, des résultats fort différents pour la population."
"La droite tentera de réduire les dépenses en coupant dans les soins de santé, les allocations de chômage et les services publics, tout en touchant à l'index et en rabotant les pensions. C'est vous et nous qui paierons. A contrario, les politiques de gauche viseront à augmenter les recettes via une taxation plus juste et à investir dans les services publics et le bien-être social."
