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Après le CHU Brugmann et l'hôpital universitaire des enfants Reine Fabiola mardi dernier puis le CHU Saint-Pierre et de l'institut Bordet mercredi, c'était au tour du personnel de l'hôpital Joseph Bracops de sortir dans la rue.
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La mobilisation a débuté ce lundi après-midi à 14h et a été statique et riche en émotion. Devant le bourgmestre d'Anderlecht Fabrice Cumps et Fabienne Miroir, présidente du CPAS et du conseil d'administration des hôpitaux Iris Sud, une infirmière des soins intensifs a pris la parole. Elle a parlé de la souffrance générée par les heures de travail, par l'obligation de délaisser sa famille, par la mise à l'écart de son entourage.
Une minute de silence a été respectée en hommage à une infirmière du réseau Iris Sud, plus précisément du site d'Ixelles, qui est décédée dimanche après-midi des suites d'une infection au COVID-19.
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La prochaine mobilisation est prévue mardi à 14h à l'entrée de l'hôpital Etterbeek-Ixelles. La dernière aura lieu mercredi devant l'hôpital Molière Longchamp. "Ce qui a été dit vaut tous les cahiers de revendications", estime Benoît Lambotte, représentant syndical CSC. "Il y aura de nouveau demain une réunion au cabinet de Maggie De Block où on devrait nous annoncer le budget fédéral alloué à un accord social dans le secteur. Au niveau régional, nous avons eu une première réunion jeudi matin avec le cabinet d'Alain Maron, le ministre régional en charge de la Santé, pour discuter de la répartition des 8 millions annoncés avant la crise COVID-19. Nous ne parlons aujourd'hui plus de barèmes puisque nous attendons du fédéral un refinancement qui serait valable pour l'ensemble des services hospitaliers publics du pays. Les '8 millions bruxellois' donc pourraient aller au remboursement à 100% des frais de transport et au retour de la prime de fin d'année dans les hôpitaux Iris, qui n'avait pas été supprimée dans les 2 autres régions."
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