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Madison, qui nous a contactés via le bouton orange "Alertez-nous", a perdu son chat récemment. Alors qu'il allait bien, celui-ci est subitement tombé malade. Dans la panique, la jeune femme contacte plusieurs cliniques vétérinaires, en vain...
Dans la soirée et contre toute attente, le chat de Madison tombe malade et décède. "Elle est partie dans les bras de mon mari. On l'a veillé jusque très tard et lui dire ce qu'on avait encore à lui dire...", déclare en pleurs la jeune femme. Dans la panique, elle contacte de nombreuses urgences vétérinaires, sans succès. "On a aucune réponse de notre vétérinaire, donc je me dirige vers la clinique de notre région, assez réputée. Ils m'ont redirigé vers une autre, qui ne m'a jamais répondue. On s'est retrouvé seul", indique Madison.
Une pénurie grandissante
En effet, en Belgique, il y a une pénurie des praticiens. "On n'arrive pas à remplacer les vétérinaires qui sont à l'âge de la pension par des plus jeunes", précise Marcel Gérard, vice-président de l’UVP, l'union des vétérinaires professionnels. Cette pénurie s'explique par des conditions difficiles dans le secteur. "La charge de travail du vétérinaire est énorme. Beaucoup abandonnent parce qu'ils sont au bout du rouleau", poursuit Marcel Gérard.
Pour le moment, rien ne régule les gardes de vétérinaires. Il s'agit d'arrangements entre les professionnels.
