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La caserne de Mons ouvre ses portes au public: le métier de pompier fait-il encore rêver ?

Ce dimanche après-midi, la caserne des pompiers de Mons ouvre ses portes au public. Un événement d'autant plus exceptionnel que cela n'était plus arrivé depuis 10. Cette journée portes-ouvertes offre l'occasion au public de découvrir le quotidien et les coulisses d'un métier très souvent dangereux.

Mais malgré les risques auxquels le métier est exposé, fait-il toujours rêver ? Parmi les personnes présentes sur place, les réactions sont optimistes. "J'hésite entre policier et pompier", explique un petit garçon venu expressément pour l'occasion.

À côté du métier de pompier, d'autres fonctions tout aussi vitales existent également. "Il y a d'autres unités. Les drones, les plongeurs, la cellule d'intervention chimique, etc. Donc, on a un panel d'interventions qui est plus complexe que ce que le public peut voir en général", explique William Wauquiez, capitaine de la zone de secours Hainaut-Centre.

Actuellement, il manquerait plus de 2000 pompiers volontaires en Belgique. En cause, des examens contraignants, les salaires ainsi que les horaires. Mais pas seulement, si l'on se fie à William Wauquiez. "Les gens, via l'expansion des réseaux sociaux, sont moins à travailler pour la collectivité. Je pense que le bénévolat, même dans les associations, est aussi en chute libre", explique-t-il. 

En attendant que la situation s'améliore, les fédérations plaident pour que le métier se professionnalise entièrement, abandonnant ainsi le statut de volontaire.

 

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