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Les syndicats d'Audi Brussels sont arrivés jeudi, vers 14h00, au SPF Emploi pour une conciliation présidée par une médiatrice du service public fédéral. Une quinzaine de militants se sont réunis devant les portes du SPF.
Depuis l'annonce, début septembre, qu'aucun modèle de véhicule ne serait attribué à l'usine forestoise d'Audi, le conflit n'a fait que s'envenimer. Les travailleurs ont ainsi refusé de reprendre le travail, comme cela était prévu par la direction, sans aucune perspective. Lundi, la direction a fermé les portes de l'usine, laissant les travailleurs sans salaire.
Une réunion de concertation organisée mercredi n'a permis aucune avancée. La direction a dès lors sollicité une concertation auprès des autorités, ce que le syndicaliste Jan Baetens (ACV-Metea) considère comme "un signal positif".
Les syndicats espèrent obtenir d'abord des garanties sur le paiement des travailleurs, avant de parler d'un redémarrage progressif de l'usine. La direction ne souhaite, elle, pas séparer les deux sujets.
La CNE Industrie, par la voix de son secrétaire permanent Ludovic Pineur, appelle la direction d'Audi à amener sur la table de la conciliation "une proposition concrète, mais surtout cohérente par rapport à la situation des travailleurs et travailleuses".
