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Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné jeudi un habitant de Court-Saint-Etienne, né en 1973, à quatre ans d'emprisonnement ferme, et son arrestation immédiate a été ordonnée dans la foulée du prononcé. Il était poursuivi pour des attouchements sur sa fille mineure d'âge, sur une amie de celle-ci, et pour détention d'images pédopornographiques. L'intéressé avait déjà été condamné à trois ans avec sursis, en 2013, pour des faits de mœurs commis à l'encontre de quatre fillettes.
Le dossier avait débuté par une plainte déposée par la mère d'une fillette de huit ans, qui avait passé une nuit chez son amie, la fille du prévenu. La petite avait expliqué à sa mère que le Stéphanois lui avait passé la main sous son pyjama, d'abord dans le dos puis plus tard dans la journée pour toucher son sexe.
Les enquêteurs se sont aperçus que le suspect avait déjà été condamné en 2013, à trois ans de prison avec sursis probatoire, pour des faits de même nature.
Ils ont donc perquisitionné son domicile, et interrogé sa fille. Celle-ci a révélé que son père, pratiquement chaque soir, venait dans sa chambre pour lui souhaiter une bonne nuit et en profitait pour lui caresser la poitrine. Entendu, le prévenu a évoqué des "gestes d'affection".
Quant aux fichiers pédopornographiques retrouvés chez lui, l'homme les téléchargeait sur le dark net, grâce à ses connaissances particulières en informatique. Le ministère public, à l'audience, avait qualifié ces images de "très hard", plusieurs mettant en scène des bébés subissant des sévices sexuels.
Aux experts, le Stéphanois a avoué une attirance pour les enfants de quatre à huit ans, malgré la thérapie entreprise dans le cadre de sa première condamnation.
