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Malheureusement pour le secteur, la baisse du pouvoir d'achat se fait ressentir au quotidien dans nos établissements horeca.
La clientèle se fait de plus en plus rare dans les restaurants et nous sommes de plus en plus nombreux à privilégier le repas dans un snack, établissement de fast-food, moins cher. Les gérants de ces établissements enregistrent une hausse de la fréquentation de 25 % environ et c'est notamment le cas de Nicolas, qui tient le "Snack de l'artisan" à Spy.
"On est environ à 25 % en plus que l'année dernière. Le dimanche midi, on fait le double d'avant : l'année dernière, le dimanche midi était encore un petit service, mais désormais, on remplit l'établissement", note-t-il. "On remarque que nous avons une augmentation de la fréquentation, mais surtout du "sur place" : les gens viennent manger ici, à la friterie, puisque nous proposons des boulettes, du vol-au-vent, etc."
Les raisons sont simples : financièrement, la note sera beaucoup plus basse. "Ici, les gens doivent commander au bar, doivent venir chercher leur plateau... ce qui fait qu'ils ressentiront certainement une différence de 30 %. Un plat qui est servi à 20 ou 22 euros en restaurant sera servi ici à 14 euros", analyse le gérant.
