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On vous en parle régulièrement : l’intelligence artificielle occupe une place de plus en plus importante dans notre quotidien. Mais derrière ces moteurs de recherche à qui nous posons 1.000 questions, se cachent des ingénieurs, des spécialistes des data ou des avocats. Des métiers qui connaissent une croissance de l’ordre de 30 % par an.
Parmi ces métiers de demain, il y a d’abord les data scientists. Ils sont chargés de collecter et traiter les données. Mais aussi les « nettoyer », c’est-à-dire vérifier qu’elles soient fiables et qualitatives, avant de les transmettre aux outils d’intelligence artificielle qui s’entraîneront avec.
Honnêteté des données
Ils réalisent un travail crucial comme l’explique Jean Vanderdonckt, professeur spécialisé en intelligence artificielle à l’UCLouvain : « Ça signifie donc aussi traiter ce qu’on appelle l’honnêteté, c’est-à-dire que par exemple on ne doit pas avoir plus de sujets masculins que féminins, on doit éviter des profils qui sont surreprésentés, sinon les conclusions du système ne correspondront pas à la population. »
Viennent ensuite les ingénieurs en IA. Ils sont quant à eux chargés d’élaborer et de construire les algorithmes et les modèles qui constitueront l’identité des outils d’intelligence artificielle.
Encadrer l’utilisation de l’IA
Pour finir, d’autres professions comme les juristes ont pour mission d’encadrer au mieux l’utilisation de ces programmes. Mais c’est aussi le cas des éthiciens et des éthiciennes spécialisés en intelligence artificielle. « Ils sont responsables de vérifier que tous les aspects légaux et éthiques de l’utilisation des données fournies à l’IA sont respectés », explique Jean Vanderdonckt.
Il donne d’ailleurs l’exemple d’une utilisation de l’IA en médecine, avec le respect du secret médical : « il faut vérifier que toutes les données du patient soient respectées, et ne soient ni divulguées à l’extérieur, ni transformées, ni mal utilisées ».
Et pour former ces professionnels de demain, de nombreuses hautes écoles en Wallonie et à Bruxelles ont décidé de créer des formations dédiées exclusivement à l’intelligence artificielle et aux nouveaux métiers qu’elle engendre.
















