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Maggie De Block est la personnalité politique la plus populaire chez nous depuis 2 ans. Mais depuis quelques semaines la Belgique presqu’entière se plaint d’elle: les anti-tabac, les anti-alcool, les malades, le personnel médical, les homosexuels, les pharmaciens, les psychomotriciens, … Maggie De Block se tromperait-elle sur toute la ligne ? C’est la question qui a été posée sur le plateau de l’émission C’est pas tous les jours dimanche.
Pour Alain Raviart, chroniqueur dans l’émission, la ministre de la Santé a fait deux fautes politiques majeures: "Par rapport à la répartition des numéros Inami, elle avait dit, ce sera le comité scientifique qui tranchera. Ça a été qui ? Ça a été le politique, et singulièrement, la N-VA. Quand elle a dit, pas d’économie supplémentaire pour les soins de santé, sinon ça va tuer le système, et on va toucher le patient, qu’est-ce qui s’est passé ? 900 millions d’économies en plus. Donc, malheureusement, on ne la croit pas. Plan de lutte contre l’alcool, plan de lutte contre le tabac, ce sont des coquilles vides".
Alain Raviart pose la question: "A quoi Maggie De Block sert-elle encore, est-ce qu’on ne ferait pas une fusion Santé-Budget ? Et que Sophie Wilmès gère tout, ou que ce soit le ministre Van Overveldt ? Parce que cette semaine, il déclare, comme ministre des Finances, qu’on va baisser les accises sur l’alcool. C’est quand même fantastique. Il y a un an, on les a augmentées, et maintenant... Il n’y a aucune logique de politique de Santé chez Maggie De Block, Maggie De Block ne sert à rien".
"Est-ce que vous allez essayer de sauver votre star ? Parce que là vous êtes en train de la laisser mourir dans l’opinion", demande le chroniqueur à Herman De Croo, Ministre d’Etat Open VLD qui a "découvert" Maggie De Block. "C’est une femme raisonnable qui prend ses décisions après mûre réflexion. C’est quelqu’un qui, à mon avis, avec beaucoup de bon sens, se rend compte qu’il y a des endroits où il faut essayer de faire des économies pour disposer d’argent pour d’autres endroits où on a de grands besoins".
"Pourquoi faire des déclarations contradictoires en un an de temps ? Elle ne respecte pas ce qu’elle dit", ajoute le chroniqueur. "C’est facile à dire. Si après le prochain sondage, elle sera encore première de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles, vous direz que c’est le public qui a tort".