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Dans un reportage intitulé "Moteurs, ça roule" et diffusé ce dimanche sur France 2, un journaliste de l'émission Stade 2 ainsi que son confrère du Corriere della Sera ont enquêté sur le dopage mécanique. Les deux journalistes ont fait le test durant deux courses cyclistes en mars et il s'avère que certains vélos étaient plus que douteux...
Le premier cas de dopage mécanique a été détecté fin janvier aux championnats du monde de cyclo-cross fin janvier à Zolder, où on a trouvé un moteur dans le vélo de notre compatriote Femke Van den Driessche. La cycliste de 19 ans a, depuis lors, mis un terme à sa carrière.
Sept vélos truqués
Selon un journaliste du quotidien italien
Des champions du Tour de France?
Marco Bonarrigo et Thierry Vildary ont découvert la supercherie en utilisant une caméra thermique. "En action, la batterie et le moteur, au-dessus du pédalier, dégagent de la chaleur. En imagerie infrarouge, cette partie du cadre, plus chaude que le reste, apparaît incandescente", explique le Français dans son reportage. Dans celui-ci, Jean-Pierre Verdy, ancien directeur des contrôles de l'Agence française de lutte contre le dopage, a affirmé que plusieurs coureurs lui ont confié des suspicions de tricherie mécanique par des coureurs de "très haut niveau" lors du dernier Tour de France.
Comment ça marche?
L'ingénieur hongrois Istvan Varjas a expliqué dans le document que les nouveaux moteurs sont alimentés par un aimant et peuvent développer entre 60 et 250 watts de puissance. Cet équipement ne mesure pas plus de cinq centimètres de long, ne pèse presque rien, peut être très bien caché et est contrôlé par Bluetooth.
Si vous ne voyez pas la vidéo,