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La triathlète Alexandra Tondeur nous parle de l'Ironman d'Hawaï: "Après la course, on a envie de rien pendant 2 semaines" (vidéo)

La triathlète Alexandra Tondeur nous parle de l'Ironman d'Hawaï: "Après la course, on a envie de rien pendant 2 semaines" (vidéo)
© RTL Sport
 
 

Dans une longue interview diffusée en direct sur Instagram, la triathlète s'est confiée à notre journaliste Emiliano Bonfigli.

Après Silvio Proto, place à Alexandra Tondeur! Notre journaliste Emiliano Bonfigli a pris ce vendredi des nouvelles de notre triathlète qui a notamment remporté les championnats de triathlon longue distance en 2019. Comment vit-elle ce confinement? "J’essaie de garder le cap, de continuer à m’entrainer, de faire des entrainements de qualité. J’essaie aussi de garder le moral même si ce n’est pas facile tous les jours. Mais aujourd’hui ça va, j’ai mangé du chocolat!", rigole-t-elle.

Comme toutes les autres sports, le triathlon est à l’arrêt pour le moment. "Toutes les compétitions sont pour l'instant annulées jusqu’à la moitié du mois de juillet. Je devais essayer de me qualifier pour l'Ironman d'Hawaï via l’Ironman de Lanzarote, c’était mon gros challenge du mois de mai", déplore-t-elle.  

"Le parcours est vraiment nul"

Alexandra Tondeur a déjà participé au mythique Ironman d’Hawaï. "Le triathlon a été inventé là-bas", explique-t-elle. "J’y ai déjà participé à deux reprises en 2016 et en 2017".

Alexandra Tondeur n’est pas vraiment fan de ce parcours, c’est le moins que l’on puisse écrire. "Je vais être un peu cassante mais le parcours est vraiment nul. Ce qui est mythique, c’est l’ambiance. Le parcours, c’est un aller-retour le long de la côte. Il y a pourtant moyen de faire un beau parcours. Mentalement, c’est très dur quand tu sais que tu as une ligne droite de 90 km. Après, tu fais fais demi-tour et ça recommence. Il faut arriver à le faire, parfois sous 40-45 degrés au soleil".

Comment se sent-elle après un tel effort? "Je suis HS. On ne pourrait pas en faire un autre une semaine plus tard. Physiquement, on apprend à récupérer avec le temps. Mais moralement, c’est dur. Nous appelons ça "l’Ironman Blues". Après la course, pendant 2,3 semaines, tu pleures mais tu ne sais pas pourquoi ! On a envie de rien, on est crevé. Il faut encaisser l’Ironman mais aussi la préparation, qui est très difficile".

Vous pouvez voir l’intégralité de l’interview d’Alexandra Tondeur via le lien ci-dessous.

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