Accueil Sport

Pour avoir enfreint le protocole sanitaire, le président de la Lazio hérite d'une grosse suspension

La sentence est tombée concernant "l'Affaire Lazio" où il a été reproché au club romain de ne pas avoir communiqué les tests positifs, en octobre dernier, de quelques-uns de ses joueurs à l'Autorité Sanitaire Locale, ainsi que d'avoir violé le protocole sanitaire qui devait suivre. Ainsi, la cour d'appel de la Fédération italienne de football a infligé une suspension de 12 mois, au lieu de sept en première instance, au président Claudio Lotito. Le club se voit également recevoir une amende de 200.000 euros.

Le 26 mars, la Lazio avait été punie pour violations des normes sanitaires dans la lutte contre le coronavirus. Le tribunal fédéral sportif italien avait annoncé des sanctions, notamment une amende de 150.000 euros et le président Lotito avait été suspendu de ses fonctions pendant sept mois, ainsi que deux médecins de l'équipe, Ivo Pulcini et Fabio Rodia, durant douze mois.

En appel, la sanction reste identique pour les médecins alors que l'amende infligée au club est portée à 200.000 euros. Les dirigeants de la Lazio ont été accusés à la mi-février de ne pas avoir alerté leurs autorités locales de santé après les tests positifs de huit membres du club (sans distinction entre joueurs ou encadrement), fin octobre à la veille d'un match de Ligue des Champions à Bruges, puis début novembre avant un autre match de C1 à Saint-Pétersbourg.

La Lazio aurait, en outre, aligné en championnat des joueurs qui auraient dû se trouver dans une période d'isolement obligatoire d'au moins dix jours. Cela concernait un joueur utilisé lors de Torino-Lazio (3-4) le 1er novembre et un autre convoqué pour Lazio-Juventus (1-1) le 8 novembre, selon la Fédération, qui n'avait pas cité les noms des joueurs en question.

À lire aussi

Sélectionné pour vous

Inondations en Espagne: le bilan s'alourdit à 211 morts, la recherche de corps se poursuit

Quatre jours après les inondations dévastatrices qui ont frappé le sud-est de l'Espagne, le bilan s'alourdit à au moins 211 morts, principalement dans la région de Valence. Alors que de nouveaux renforts militaires arrivent pour aider aux recherches et à la reconstruction, les autorités craignent que le nombre de victimes n'augmente encore, de nombreuses personnes étant toujours portées disparues. Europe