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Venanzi a lâché une bombe lundi dans l'émission de Stéphane Pauwels. Son club est sous les projecteurs, et tout le monde a décidé de réagir. Y compris l'Union belge, qui craint des matchs truqués... Bilan d'une semaine très délicate pour le football liégeois.
Semaine invraisemblable à Sclessin, où un joueur du Standard aurait payé un entraîneur pour avoir du temps de jeu la saison passée, dans le but de revaloriser/prolonger son contrat.
Alors que la presse a lâché les premiers noms en pâture (ce serait Legear et Riga, mais ceux-ci nient et vont sans doute attaquer SudPresse en diffamation), l'Union belge et le Standard ont pris les devants et lancé des procédures judiciaires.
Le Standard s'estime victime d'un "préjudice d'ampleur"
"Comme l'a déclaré notre Président ce lundi, le Standard de Liège a pris connaissance récemment d'éléments tendant à démontrer que des accords illicites auraient pu avoir lieu entre des membres du club dans le courant de la saison écoulée", peut-on lire dans un communiqué, mercredi après-midi.
"Face à la gravité des faits et à l’ampleur du préjudice causé, le Standard de Liège a estimé indispensable de confier le dossier à la justice afin qu'une enquête impartiale soit menée pour établir de manière indiscutable la véracité des faits et l'identité des personnes concernées".
SudPresse accuse Legear
Mercredi matin dans SudPresse, le grand public a appris que les soupçons les plus lourds pesaient sur Jonathan Legear (ou son entourage), qui aurait payé José Riga (alors entraîneur des Rouches, mais désormais au FC Metz) afin d'avoir du temps de jeu, dans l'optique de lui assurer un nouveau contrat pro (ce qu'il a effectivement obtenu).
Legear a
Riga: "C'est complètement faux"
"Je ne fais que renforcer ma position en disant que c'est complètement faux, et que je prendrai les mesures qui s'imposent, voilà", a déclaré José Riga à RTL info. En soirée, son club, le FC Metz, a annoncé qu'il allait également déposer plainte pour diffamation.
Même discours chez Vukomanovic: "Je n'ai rien à me reprocher, je sais bien que moi, je n'ai rien fait. Tout ce que j'ai fait, c'était avec un grand plaisir pour le Standard".
Quant à Luzon, il aurait reçu un SMS de Venanzi lui expliquant qu'il n'était pas concerné. Mais cela ne suffit pas à calmer le tempérament bouillant de l'Israélien, qui "n'en a rien à faire" de ce message. "Ce que j'exige, ce sont des déclarations publiques, comme celles de lundi".
L'Union belge s'en charge également, par crainte de "matchs truqués"
"Nous avons ouvert une enquête mardi pour être certain que la compétition n'a pas été faussée", a commenté Marc Rubens, procureur de l'Union belge, plus tard dans la journée de mercredi.
"Si le joueur a été performant, il n'y a pour moi rien à redire, mais dans le cas contraire, nous devons faire attention à ce qu'il ne s'agisse pas par exemple d'un dossier de paris truqués".