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Le 0-1 des Diables Rouges mercredi à Nice envoie Eden Hazard est ses équipiers en huitièmes de finale contre la Hongrie. Le duel aura lieu dimanche 26 juin à 21h00 dans le stade de Toulouse, et les Diables Rouges sont sur papier de loin favoris.
La Hongrie, numéro 20 au classement de la FIFA, a engrangé 5 points dans le groupe F et a créé la surprise en s'y hissant premier. L'équipe a débuté l'EURO 2016 avec un 2-0 contre l'Autriche, pour enchainer sur un 1-1 contre l'Islande. Lors du troisième et dernier match la Hongrie a tenu tête au Portugal emmené par Cristiano Ronaldo (3-3). En fin de compte les Hongrois se hissent premiers du groupe - avec le quadragénaire Gabor Kiraly (au 'pantalon de pyjama') au goal et Roland Juhasz (ex-Anderlecht) à la défense - sur base d'un meilleur solde de buts que les Islandais, laissant le Portugal troisième.
Les Hongrois sont sur papier des adversaires plus que tenables pour les Diables Rouges. L'équipe s'est classée troisième lors des phases préliminaires de l'EURO (après l'Irlande du Nord et la Roumanie) et a pu s'assurer de venir jouer en France grâce à une double victoire lors des barrages contre la Norvège. La dernière confrontation belgo-hongroise a eu lieu en 2009, lorsque la Belgique a gagné un match amical à Gand (buts de Marouane Fellaini, Thomas Vermaelen et Kevin Mirallas). Le dernier match avec un enjeu entre les deux pays remonte au championnat du monde de 1982 en Espagne et s'est soldé par un match nul.
En fin de compte, la seconde place dans le groupe E sert les Diables Rouges. L'Italie gagnante du groupe devra affronter l'Espagne, deux fois vainqueur du titre. La Belgique échappe à d'autres pointures comme l'Allemagne, la France et l'Angleterre.
En survivant aux seize dernières équipes, les Diables pourront affronter en quarts de final (vendredi 1er juillet à 21h00 à Lille) le gagnant de la confrontation entre le pays de Galle et l'Irlande du Nord. Les quatre équipes restantes (mercredi 6 juillet à Lyon) seront alors issues du quatuor Suisse/Pologne/Croatie/Portugal. Le chemin est encore long, mais sur le papier, les Belges ne peuvent pas se plaindre de leurs (éventuels) prochains adversaires.