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Jusqu'à présent, les Diables Rouges partaient toujours de Zaventem, à bord d'un avion de Brussels Airlines, le Trident, décoré aux couleurs nationales. Ce ne sera donc pas le cas durant l'Euro. Un opérateur privé, Aviation Faktory, sera chargé de les emmener sur place avec un avion spécialement affrété, et de les ramener au pays après chaque rencontre.
L'idée derrière cette évolution est celle d'une bulle de porte à porte, depuis Tubize, où se trouve le centre d'entraînement de l'Union belge, jusqu'à la ville hôte de chaque rencontre. La réflexion remonte au lendemain de la Coupe du monde 2018 en Russie, lors de laquelle ce même pays avait bénéficié d'un système similaire.
Philippe Verdonck, CEO de BSCA, espère que cet accueil des Diables à Charleroi pourra perdurer jusqu'à la finale et à leur retour en tant que champions d'Europe. Mais aussi plus tard dans le temps. "L'Euro n'est qu'un premier pas. Notre ambition n'est pas que ce ne soit qu'un 'one-shot' et nous n'avons pas discuté que pour l'Euro".
Outre l'influence positive sur l'aéroport carolo, Paul Magnette, bourgmestre de Charleroi et par ailleurs président du PS , a relevé le "bon signal pour la Belgique" de cette nouvelle dans un climat d'apaisement communautaire. "Je ne suis pas sûr que cela aurait été possible il y a quelques années".
Enfin, Jean-Luc Crucke, ministre wallon des Aéroports, se félicite lui que la concurrence ait pu s'exercer dans ce dossier et que la meilleure décision ait pu être prise dans l'intérêt des Diables. Il a ainsi vanté la courte distance entre Tubize et l'aéroport ainsi que les facilités d'accès des installations à Gosselies.
Un dossier qui n'aurait sans doute pas pu aboutir dans les temps si l'Euro avait bien eu lieu en juin 2020 comme initialement prévu, a-t-il toutefois reconnu.