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Pamela Anderson a récemment accordé une interview au site The Blast. La star d'Alerte à Malibu, proche de Julian Assange, se bat depuis plusieurs mois pour faire libérer son ami. Lorsque le site lui a demandé si elle voulait que Kim Kardashian intervienne dans cette affaire, la compagne d'Adil Rami a répondu que le fondateur de WikiLeaks avait besoin de toute l'aide qu'il peut recevoir. Elle pense que l'épouse de Kanye West pourrait être utile car elle a déjà obtenu des faveurs de Donald Trump pour libérer une femme condamnée à perpétuité.
Le 7 mai 2019, Pamela Anderson a rendu visite à Julian Assange dans la prison de haute sécurité de Belmarsh en Angleterre.
Pour rappel, les Etats-Unis reprochent à l'Australien d'avoir mis en danger certaines de leurs sources lors de la publication en 2010 par WikiLeaks de 250.000 câbles diplomatiques et d'environ 500.000 documents confidentiels portant sur les activités de l'armée américaine en Irak et en Afghanistan. lls l'accusent également d'avoir "comploté" avec l'ex-analyste militaire Chelsea Manning, à l'origine de cette fuite sans précédent.
La justice américaine a inculpé Julian Assange le 23 mai en vertu des lois anti-espionnage. C'est officiellement pour éviter l'extradition aux Etats-Unis que l'Australien s'était réfugié en 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres, se soustrayant ainsi à une demande d'arrestation de la justice suédoise. En son absence, et faute de pouvoir faire avancer l'enquête, les poursuites avaient été abandonnées en mai 2017.
Mais à la suite d'une demande d'extradition formulée par les Etats-Unis, Julian Assange a été remis le 11 avril aux autorités britanniques qui l'ont immédiatement emprisonné puis condamné à une peine de 50 semaines de prison le 1er mai pour violation des conditions de sa liberté provisoire.
Selon Mme Persson, "dans l'éventualité d'un conflit entre le mandat d'arrêt européen et une demande d'extradition de la part des Etats-Unis, les autorités britanniques décideront sur l'ordre de priorité. L'issue de ce processus est impossible à prévoir".
L'audience d'extradition réclamée par les Etats-Unis a été ajournée à la semaine du 12 juin - les avocats de Julian Assange ayant fait valoir qu'il était en mauvaise santé.
Un rapporteur de l'ONU a affirmé que Julian Assange présentait "tous les symptômes (de) torture psychologique" à laquelle il a été exposé "pendant plusieurs années". Le rapporteur a estimé que s'il venait à être extradé aux Etats-Unis, il "serait exposé à un risque réel de violations graves de ses droits humains".