Partager:
Comment les artistes vivent-ils ce confinement tous les jours? Chaque jour, nous nous invitons chez une personnalité. Ce mercredi midi, c' est Roméo Elvis qui nous recevait.
Olivier Schoonejans: Si vous deviez définir le confinement en un mot vous qu'est-ce que vous diriez?
Roméo Elvis: "Soleil" parce qu'il y en a beaucoup qui passe dans la maison. On a eu six semaines de beau temps d' affilée je crois. Si on regarde le côté positif de ce confinement, on pourrait dire qu'on a eu beaucoup de soleil.
Olivier Schoonejans: Est-ce qu'au final les journées passent vite?
Roméo Elvis: Ouais, les journées passent très vite. Pour moi en tout cas qui me réveille vers 14 heures. Non, je plaisante. En général, c'est plutôt vers dix heures du matin. Et les journées passent quand même assez vite.
Olivier Schoonejans: Sans s'en rendre compte de ce qu'on a fait pendant la journée....
Roméo Elvis: On est tellement débordés par les événements, tellement occupés. L' esprit plein, les mains pleines toute la journée donc voilà à la fin, on s'endort, épuisés.
Olivier Schoonejans: Vous avez profité justement de ce confinement pour sortir un un mini-album de cinq titres qui a été enregistrée avant le confinement?
Roméo Elvis: Tout à fait on a commencé à enregistrer cela il y a six mois, et puis il y a eu le confinement et on s' est dit qu'on allait déjà sortir quelques morceaux de ce nouveau projet, un peu comme un apéritif. On a sorti ces quatre morceaux qu'on a terminé de mixer pendant le confinement, donc il y a un petit peu de confinement dans ce projet aussi.
Olivier Schoonejans: Alors dans l'interlude qui est un des titres de ce de ce mini-album, vous dites finalement les gens n'attendent que ça, que les gens s'ennuient cela nous permet aussi un peu de tuer le temps. Vous trouvez que ça humanise un peu les artistes finalement cette période de confinement et que cela les rapproche de leur public via les communications à travers les réseaux sociaux notamment?
Roméo Elvis: Ah je pense qu'en effet, ça peut rapprocher les artistes de leur public. Quand je dis que les gens n' attendent que ça, je pense au sens large, et je veux dire que les gens attendent de se faire divertir. Ils n'attendent pas exclusivement la musique et les morceaux de Roméo Elvis. Mais dans mon cas, personnellement, avec les gens qui me suivent, il y a quelque chose qui se passe. Ils sont plus proches pendant cette période parce qu'il y a quelque chose humanisé. On est tous un peu plus proches. On vit la même chose, Qu'on soit chanteur ou même footballeur, on est un peu tous humanisés parce qu' on se retrouve dans la même situation.
Olivier Schoonejans: Vous parlez des footballeurs et je vois que vous avez derrière vous des maillots des Diables rouges, c'est un beau symbole?
Roméo Elvis: Je ne suis pas "très foot" et je suis pas "très Belgique" non plus. Je sais pas si on sait que je suis Belge. Je ne le fais pas trop savoir.
Olivier Schoonejans: Vous avez une série ou un livre que vous nous conseillez pendant cette période de confinement?
Roméo Elvis: Des bandes dessinées, j'en ai plein des B.D.
Olivier Schoonejans: Est-ce que vous communiquez beaucoup avec vos proches? Je pense à votre soeur Angèle ou avec vos parents Laurence Bibot et Marca? De quelle manière, communiquez-vous?
Roméo Elvis: On communique via WhatsApp principalement et on s'est rendu compte récemment qu' il avait notre grand-mère aussi qui était dans la discussion de groupe mais qu'elle ne savait pas utiliser son téléphone donc ça c'est rigolo à voir, c'est divertissant.
Olivier Schoonejans: Quelle est la première chose que vous allez faire quand ce sera fini, quand on pourra sortir et être un peu plus libres, vous avez déjà pensé à ça?
Roméo Elvis: Oui oui bien sûr...Je pense évidemment comme tout le monde aller voir ma grand-mère en premier et avoir un vrai contact physique avec elle, pouvoir la toucher, et avoir à un moment avec elle parce qu'en ce moment, elle est toute seule. Elle est dans son appart' et elle nous regarde donc je dis: "Bonjour à Mamy Pilou, j' arrive bientôt!"