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Un homme cagoulé, probablement un déséquilibré mental, a attaqué la base de Flawinne ce lundi matin. Un échange de tirs a eu lieu avec les militaires et l'individu a pris la fuite avant d'être arrêté vers midi. Dans le Flash RTLinfo de 12h30, Claude Moniquet, expert en contre-terrorisme, décrit la caserne en question et les hommes qui y sont stationnés.
Au total, une cinquantaine de soldats se trouvaient dans la base militaire lors de l'attaque. Le 2e bataillon commando de Flawinne participe actuellement à l'exercice "Trident Juncture" de l'Otan dans la région de Saragosse, en Espagne, jusqu'au 6 novembre prochain. Il est dès lors probable que seule une petite arrière-garde chargée de la surveillance des lieux soit présente. . "C'est la base du deuxième bataillon de parachutistes, le deuxième codo comme on dit", explique Claude Moniquet. "C'est une composante des forces spéciales belges", ajoute-t-il.
L'unité a été engagée sur différents terrains d'opération. "C'est une unité d'élite de l'armée belge", précise l'expert en contre-terrorisme.
Unité d'élite: une cible particulière?
Les unités d'élite de notre armée sont-elles une cible particulière pour des attaques? "Je pense que ça peut être une cible particulière parce que c'est une unité d'élite. Mais il ne faut pas oublier que dans d'autres pays, au Canada par exemple, des militaires qui n'appartenaient pas aux unités d'élite ont été attaqués. Un soldat qui montait la garde devant un monument aux morts a été pris pour cible", explique Claude Moniquet. Pour l'expert, n'importe quel militaire ou policier en uniforme représente une cible potentielle. "On l'a vu à Paris avec Coulibaly qui a abattu une policière municipale. Donc un militaire est une cible potentielle, s'il s'agit, bien sûr, d'un acte terroriste", ajoute-t-il.