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Le créateur du logo des JO de Tokyo dément avoir plagié celui du Théâtre de Liège. Le designer nippon, Kenjiro Sano, reconnait qu'il y a des similitudes, mais affirme que le travail de conception a été totalement différent.
Le créateur nippon du logo des jeux Olympiques de Tokyo 2020, Kenjiro Sano, a, à nouveau, réfuté mercredi
"J'ai le sentiment que j'ai créé un logo unique"
Le Japonais, âgé de 43 ans, s'est dit surpris lorsqu'il a eu vent de cette polémique alors qu'il se trouvait en voyage d'affaires à New York. "En tant que designer, j'ai mis toute mon énergie dans ce travail. J'ai le sentiment que j'ai créé un logo unique", a confié Kenjiro Sano. Son logo est constitué d'une large colonne verticale noire en forme de T, symbolisant la diversité, et d'un rond rouge évoquant le coeur battant de chaque être humain, selon le comité d'organisation. La lettre "T" représente non seulement la ville de Tokyo mais aussi les mots anglais 'Tomorrow' (demain) et 'Team' (équipe).
Une plainte envisagée
Le designer a expliqué vouloir faire écho à l'emblème des JO de Tokyo de 1964, où apparaissait un grand cercle rouge symbolisant celui que l'on retrouve sur le drapeau national. "Le logo belge reflète les lettres T pour théâtre et L (pour Liège, ndlr). J'ai voulu mettre l'accent sur le T et sur la rondeur (de l'emblème de 1964)", a-t-il expliqué. Le comité d'organisation des JO de Tokyo 2020 indique qu'il n'y a eu, jusqu'à présent, aucune plainte émanant des principaux sponsors de l'événement et qu'il continuera à utiliser le logo. Le président de Tokyo 2020 Yoshiro Mori a également pris la défense du designer japonais, indiquant que le comité d'organisation avait mené une enquête internationale sur la propriété intellectuelle durant six mois et qu'aucune opposition n'avait été émise durant ce délai. Olivier Debie avait adressé une lettre aux organisateurs de Tokyo 2020 et au Comité international olympique afin de susciter leur réaction. Le courrier enjoint aux destinataires de fournir une réponse endéans les huit jours.
Dans le cas contraire, le designer belge intenterait une action judiciaire auprès d'un tribunal belge en août, en vue de faire interdire l'utilisation du logo.