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Une fusillade a fait au moins 50 morts et 53 blessés dans la nuit de samedi à dimanche dans un night-club gay d'Orlando, dans le sud des Etats-Unis, selon la police qui a annoncé le décès de l'auteur des coups de feu. Ce nouveau drame des armes à feu survient moins de 48 heures après le meurtre par balles, dans cette même ville de Floride, d'une jeune chanteuse américaine, Christina Grimmie.
Cinquante personnes ont été tuées et 53 autres blessées dimanche dans un club gay d'Orlando, en Floride au cours de la pire fusillade de masse de l'histoire des États-Unis, ont annoncé les autorités, ouvrant une enquête pour "terrorisme". L'homme qui a ouvert le feu avait auparavant pris en otage des clients de la discothèque située dans le sud-est États-Unis, lorsque des troupes d'élite locales (SWAT) ont donné l'assaut.
Selon NBC, le tireur d'Orlando a appelé les services d'urgence américains (911) avant la tuerie pour prêter allégeance au groupe terroriste de l'État islamique et à son chef Abu Bakr al-Baghdadi. Le groupe terroriste 'État islamique' a de son côté revendiqué l'attaque d'Orlando dans un communiqué. Le suspect, qui aurait agi seul selon les premières indications de l'enquête, est mort lors d'un échange de tir avec les forces de l'ordre. Les témoins ont décrit des scènes d'horreur de corps qui tombent et de sang partout dans cette discothèque très fréquentée de la région.
Cette fusillade est la plus meurtrière de l'histoire des États-Unis.
Un bilan qui s'est alourdi au fil des heures
Le suspect serait, selon plusieurs médias américains, O
En raison de l'ampleur de la tuerie, le maire a demandé au gouverneur de l'Etat de Floride d'instaurer l'état d'urgence et il l'a d'ores et déjà fait pour sa ville, ce qui lui permet de mobiliser des ressources supplémentaires. Sans attendre et tout en annonçant qu'il "n'y a pas d'autre menace", les autorités ont permis à un imam local d'intervenir pendant la conférence de presse. Il a appelé au calme et a demandé à la population et aux médias de ne pas tirer de conclusions hâtives sur le mobile du tireur.
Les enquêteurs du FBI, qui ont ouvert une enquête pour "acte de terrorisme" cherchent eux à déterminer ce qui a motivé le jeune homme qui s'était introduit avec un fusil d'assaut et une arme de poing dans la boîte, la nuit de la gay pride aux Etats-Unis.
"Nous avons des suggestions (laissant penser) que cet individu pourrait avoir des sympathies pour cette idéologie particulière mais nous ne pouvons pas l'affirmer catégoriquement", a expliqué plus tôt Ron Hopper (BIEN Hopper), agent spécial du FBI interrogé sur de possibles liens entre le tireur et le terrorisme islamiste.
La soirée dans la boîte gay a tourné vers 02H00 du matin heure locale (06H00 GMT) "à la prise d'otages", a déclaré le chef de la police John Mina. Trois heures plus tard, "la décision a été prise de secourir les otages qui étaient à l'intérieur", a-t-il ajouté, sans que l'on sache exactement dans quelles conditions sont mortes les victimes ni le tireur.
Le président Barack Obama a été informé en début de matinée du massacre par sa conseillère en sécurité intérieure et contre-terrorisme et a demandé au gouvernement fédéral "de fournir toute l'aide nécessaire", selon la Maison Blanche.
"Du sang partout"
"Quelqu'un a commencé à tirer. Les gens se sont jetés sur le sol", a raconté l'un des clients de la discothèque, Ricardo Negron, sur SkyNews. "Il y a eu une courte pause dans les tirs et certains d'entre nous ont pu se lever et sortir en courant vers l'arrière" de l'établissement.
Ce témoin dit avoir entendu "des tirs continus" pendant probablement moins d'une minute.
Certains médias ont fait état de plusieurs centaines de clients présents à l'intérieur de la discothèque au moment de la fusillade.
Sur CNN, Christopher Hanson a également témoigné de l'horreur de la soirée: "Je n'ai vu aucun des tireurs. J'ai juste vu des corps tomber. J'étais au bar pour commander un verre, je suis tombé, j'ai rampé pour sortir. Les gens essayaient de sortir par derrière. Quand je suis arrivé dans la rue, il y avait du monde, du sang partout".
Le Pulse d'Orlando, qui se présente sur son site web comme "le bar gay le plus chaud d'Orlando", postait peu après sur sa page Facebook un dernier message lapidaire: "Sortez tous et courez!"
"Réveillée avec les bouleversantes nouvelles de Floride. (...) Mes pensées sont avec ceux qui sont touchés par cet acte tragique", a réagi sur Twitter la candidate démocrate à la Maison Blanche Hillary Clinton.
Donald Trump, également candidat à la présidentielle, a lui dénoncé une "sale fusillade à Orlando". "La police enquête sur du terrorisme potentiel".
Les violences par armes à feu sont quasi quotidiennes aux Etats-Unis. L'année 2016 en compte plus que de jours écoulés et elles ont fait plus de 5.800 morts d'après le site Gunviolencearchive.org.
Situé dans le comté d'Orange, la ville d'Orlando, qui compte environ 250.000 habitants, se trouve à l'intérieur des terres de Floride et est réputée mondialement pour ses parcs d'attraction thématiques, notamment son complexe Disneyworld.
La chanteuse Christina Grimmie abattue dans la même ville
C'est la deuxième fois en trois jours que la ville d'Orlando est le théâtre d'une fusillade. C'est là que vendredi soir,
Son agresseur, un jeune homme de 27 ans en possession de deux armes de poing, s'est donné la mort en se tirant une balle dans la tête sans que ses mobiles aient été éclaircis. Le suspect s'appelle Kevin James Loibl et il était originaire de la ville de St. Petersburg dans l'Etat de Floride, dans le sud des Etats-Unis, avait précisé samedi la police d'Orlando.
Les violences par armes à feu sont quasi quotidiennes aux Etats-Unis. Depuis le début de l'année, il y a déjà eu plus de 5.800 morts par armes à feu dans le pays et plus de 23.000 incidents impliquant des armes à feu d'après le site Gunviolencearchive.org.