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(Belga) La non-peréquation (actualisation) des revenus cadastraux, dont le dernier relevé remonte à 1975, favorise les propriétaires immobiliers bénéficiant des plus gros loyers et représente un énorme manque à gagner pour l'État, les Régions et les communes, peut-on lire samedi dans L'Echo.
D'après les calculs d'une source de l'administration du Cadastre, les propriétaires dans les quartiers moins nantis payent un impôt proportionnellement plus important que les propriétaires des quartiers plus prospères en raison de l'absence de peréquation des revenus cadastraux. Ce qui entraîne une iniquité dans la répartition de l'impôt. Une mise à jour des revenus cadastraux est pourtant possible, selon cette source, et l'administration a l'expertise nécessaire. Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), a demandé cette semaine à son administration de préparer une étude analysant l'impact opérationnel, visant à déterminer les moyens que nécessiterait une telle opération. (Belga)