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Près de 1.800 nouveaux cas de cancers buccaux sont détectés chaque année en Belgique. Le taux de mortalité est de 50% en cas de détection tardive.
Avec 1.750 nouveaux cas détectés en Belgique chaque année et un taux de mortalité de 50% en cas de détection tardive, le cancer buccal reste l'un des plus dangereux, a rappelé mercredi lors d'une conférence de presse l'asbl Chambres Syndicales Dentaires, en marge de la journée européenne de la santé bucco-dentaire le 12 septembre. Ce cancer, thème de la journée européenne, est classé dixième en termes de fréquence en Union européenne.
Abus d'alcool et de tabac, papillomavirus humain et sexualité orale
Si la majorité des cancers buccaux sont liés à l'abus d'alcool et de tabac, "une nette augmentation des cancers d'origine virale" (Papillomavirus humain et sexualité orale) ainsi qu'une hausse de la fréquence de ces cancers chez les jeunes ont été notées ces dix dernières années.
Comment les dépister?
Les Chambres syndicales dentaires lancent une nouvelle campagne de sensibilisation du public à ce cancer, mal connu des Belges, en insistant sur l'importance de procéder, au moins une fois par an, à un examen bucco-dentaire préventif. "Un simple examen de routine est une manière très efficace de détecter les cancers débutants" et d'augmenter le taux de survie. La maladie se détecte généralement par des rougeurs, des aphtes sur les lèvres, la langue ou la joue ou encore des gonflements. "Si le phénomène perdure après deux semaines, il est nécessaire de consulter un dentiste." Des affiches et des flyers seront notamment distribués.