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Doit-on enfermer les jeunes candidats au djihad? Pour le délégué général aux Droits de l'enfant, "ce n'est pas la solution"

Ce midi dans l'émission Controverse, le délégué général aux Droits de l'enfant donnait son avis sur l'enfermement des enfants et adolescents candidats au djihad. Pour lui, cette solution est trop simple et probablement néfaste pour l'enfant.

Dans l'émission Controverse, le délégué général aux Droits de l'enfant, Bernard De Vos, estime qu'enfermer les candidats au djihad est une solution trop simpliste face à des cas complexes.

"Ce qui est important de savoir c’est que être placé dans une institution fermée cela a des conséquences importantes. Cela implique souvent une déscolarisation, un rupture avec les liens familiaux. C’est toute une série de conséquences qu’il faut pouvoir mesurer", rappelle le délégué général aux Droits de l’enfant.


Un processus de construction identitaire complexe

"Ce sont des adolescents, des enfants parfois – certains ont moins de 16 ans – qui ont droit à avoir tout l’intérêt de la société. Je pense vraiment que ce sont des enfants qui sont dans un processus de construction identitaire complexe. Il doivent faire face à l’histoire qui les a précédé. Ils sont soumis à un flot de questions dans un contexte compliqué", souligne Bernard De Vos.


Penser à des places actives et des solutions créatives

"Je pense vraiment que vouloir simplifier ces situations complexes en les pénalisant et en les plaçant dans des centre fermés n’est sans doute pas la meilleure solution. On pourrait prévoir d’autre solutions qui permettraient à ces enfants d’avoir des solutions créatives, une place active dans laquelle on pourrait les aider plus, ce que font déjà une série d’associations."

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