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Jacques de Toeuf, le président de l’Absym, l’association belge des syndicats médicaux, était également invité ce midi dans l’émission "C’est pas tous les jours dimanche". Il est revenu sur les déclarations de Francis Gomez, le président de la FGTB Liège-Huy-Waremme, qui avait mis en cause la responsabilité de la clinique Notre-Dame de Hermalle (CHC) dans la mort d’une patiente suite à l’arrivée avec 45 minutes de retard du chirurgien de garde qui devait l’opérer.
Francis Gomez avait demandé pourquoi l’hôpital n’avait pas de plan B. Réponse de Jacques de Toeuf ce dimanche midi: parce que les syndicats refusent ces plans B !
L’hôpital a respecté la loi
"D’abord, tout le monde (tous les hôpitaux de Belgique, ndlr) a des plans catastrophe, tout le monde a des plans de garde, tout le monde respecte la loi sur les services de garde. Cette institution (le CHC de Liège, ndlr) aussi", a tenu à rappeler M. de Toeuf. L’hôpital a dès lors respecté la loi en vigueur.
Faire dormir les médecins sur place pour éviter d’être empêchés de travailler par des piquets ? Ça a été testé... et ça avait exaspéré les syndicats
Sur ce, le responsable des syndicats médicaux a révélé une anecdote qui lui est arrivée "lors d’une des grèves en 2013... parce qu’il y en a beaucoup!" "Je vais vous dire ce qui est arrivé avec un plan B, parce que dans un hôpital dont je me suis occupé, nous avons eu un plan B. Pour ne pas embêter les travailleurs qui sortaient de nuit et qui allaient rentrer chez eux le matin, et sachant que l’équipe du matin n’arrivait pas, on a proposé aux travailleurs de venir dormir dans notre hôpital la veille au soir. Quelle histoire ! Ils ont failli casser tout le bazar à l’entrée ! Le piquet de grève a été renforcé, les intimidations ont été considérables, nous étions des casseurs de grève. Alors qu’on était là pour faire le plan B cher à Monsieur Goblet. Donc mettez-vous d’accord une bonne fois pour toute", a-t-il lancé au secrétaire général de la FGTB, en parlant pour tous les syndicats, puisqu’il s’agissait à l’époque d’une action de la CSC.
Marc Goblet a simplement répondu : "Je n’ai jamais parlé du plan B moi."