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Xavier Lambert, chef d'édition locale, avait critiqué un choix éditorial auprès de ses collègues. Il avait été menacé de licenciement par la direction de SudPresse, cette dernière évoquant une accumulation de faits. Finalement, et peut-être grâce à la pression médiatique, cette direction a fait marche arrière et "une solution a été trouvée".
Xavier Lambert ne sera finalement pas licencié. Ce chef d’édition de SudPresse était menacé de licenciement à cause d'une critique de la fameuse Une de samedi dernier.
Cette Une montrait les photos des trois terroristes des attentats de Paris, avec une étiquette "abattu" avec comme titre "Justice est faite !" (notre photo). Elle avait été critiquée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux.
La "faute" du journaliste: dans un mail interne adressé à ses collègues éditeurs, il avait fait part de son désaccord et proposé de porter le sujet sur la table du collège de rédaction. Son mail avait été communiqué au rédacteur en chef Michel Marteau qui voulait le licencier. Ce dernier a évoqué des problèmes récurrents avec Xavier Lambert, et des insatisfactions récurrentes au niveau de la qualité de son travail.
Une solution finalement trouvée
Lors d'une assemblée du personnel de l’édition du Centre, qui a eu lieu à La Louvière vers 11 heures ce mercredi, la direction du quotidien régional du groupe Rossel devait annoncer sa décision à Xavier Lambert.
Le principal intéressé, Xavier Lambert, a mis fin au suspense en publiant un message sur Facebook, plus tard dans l'après-midi: "Après une rencontre préalable avec la rédaction du Centre, le dialogue a pu être renoué avec la direction et la rédaction en chef. J’ai pu constater que la mini-crise de ces derniers jours n’était finalement pas due à une restriction de la liberté d’expression, mais bien à un couac de communication. Après avoir confirmé notre volonté de l’améliorer, nous avons convenu de poursuivre notre collaboration au sein de Sudpresse".
Comme on peut lire dans les commentaires de cette publication, il est probable que la pression médiatique ait contraint la direction de SudPresse a ne pas le licencier...