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215 Belges qui sont partis combattre en Syrie bénéficient d'allocations sociales, selon les journaux du groupe Sudpresse.
215 djihadistes belges touchent des allocations sociales pendant qu'ils combattent en Syrie. Cela regroupe les personnes qui bénéficient d'aides du CPAS, d'allocations familiales, du chômage, ou d'une assurance maladie, selon les journaux du groupe
80.000 euros d’allocations sociales
La police judiciaire fédérale bruxelloise recherche ces individus partis combattre en Syrie pour l’État islamique afin de retirer ces aides et réclamer le remboursement de ces allocations sociales. Cela est possible grâce au projet BELFI créé à Bruxelles en septembre 2014. En un an, 85 Belges ont été identifiés. Cependant, certains CPAS bruxellois ne collaboreraient pas complètement avec la police. Cela ralentirait la progression de certains dossiers. "Les travailleurs sociaux agissent sous le sceau du secret professionnel (...) Mais bien sûr, si un juge est saisi et que la justice nous demande de collaborer, nous le ferons. Il n'y a aucune mauvaise volonté de notre part", a expliqué Pascale Peraïta, présidente du CPAS de Bruxelles, à la Capitale.
La somme totale accordée à tous ces combattants partis en Syrie s'élèverait à 80.000 euros.