Sophie et Maral sont parties en Erasmus à Madrid et à Bucarest: "On rencontre des gens de partout", "Ça bouge beaucoup!"

Le palais de Cybèle sous un ciel bleu, des soirées avec les copains espagnols... c’est Madrid que Sophie a choisi pour son Erasmus. Sur place, l'étudiante liégeoise de 21 ans en psychologie sociale, est bien entourée.

"Du lundi au dimanche, il y a des soirées organisées pour les Erasmus. C’est la première fois que je vois ça (...) Il y en a partout...", raconte Sophie. C’est que l’Espagne est la destination préférée des étudiants belges, devant l’Allemagne, et la France.


Beaucoup de candidats pour l'Espagne, mais pas seulement...

Certains optent pour l’originalité, à l'instar de Maral, étudiante en sciences politiques et sociales, partie en Roumanie. "Moi j’habite à côté de la vieille ville, à Bucarest et j’ai l’incroyable vue sur un parking enneigé", explique-t-elle. L’étudiante en sciences politiques et sociales à l’ULB passe son dernier mois dans la capitale roumaine. "C’est ça qui est chouette aussi, c’est de pouvoir partir dans des pays qui sont un petit peu sous-estimés. La Roumanie, ça fait partie de l’Europe et il y a très peu de personnes qui connaissent. Ce n'est pas la première destination où on va. Je suis à Bucarest, quand même pas à Cluj en Transylvanie. Cluj est très bien aussi. Bucarest, ça reste une capitale, ça bouge beaucoup.

 

1 million d'"Erasmus babies"

Le départ en Erasmus est facilité, encadré par les universités. Un voyage dépaysant, avec à la clef de nombreux liens sociaux et parfois, amoureux. Les bébés nés de couples Erasmus sont estimés à plus d’1 million.

"C’est bien possible, je n’en fais pas partie mais ça ne m’étonne pas. Il y a beaucoup de gens qui trouvent l’amour en Erasmus. On rencontre des gens de partout, ça va beaucoup plus vite...", confie Sophie.

Chaque année, 7.500 étudiants belges partent en Erasmus. Avec le temps, le programme s’est étendu et propose désormais des stages professionnels à l’étranger