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Cultiver son propre potager au boulot: LA nouvelle tendance qui séduit employés et entreprises

Aménager un potager dans son entreprise et permettre à son personnel de s'en occuper durant son temps libre, c'est une pratique qui se développe de plus en plus, notamment dans les grandes villes. Mathieu Col et François-Xavier Van Leeuw ont visité le potager urbain de la société Engie dans le centre de Bruxelles pour le RTL INFO 13H.

Laitues ou courgettes, les légumes poussent dans des bacs installés dans la cour intérieure de l'immense tour de bureau située dans le quartier nord de Bruxelles. La particularité, c’est qu’ici les maraîchers ce sont les employés de l’entreprise. Jérôme Bourbonneux passe chaque semaine une heure de son temps libre à jardiner: "C’est chouette de faire une peu de potager sur le temps du midi. Ça permet de se couper un petit peu des activités quotidiennes du boulot".


Plutôt symbolique?

Un potager urbain en phase de test pour permettre aux employés de s’aérer, de se rencontrer et à l’entreprise de mettre un peu de vert dans son image nucléaire. Florence Coppenolle, la directrice de la communication d’Engie, précise qu’il s’agit avant tout d’avoir une autre approche de la convivialité et du bien-être au travail: "Je ne crois pas que ce soit un gadget. D’abord, on commence modestement et on envisage déjà une production de 120 kg de légumes. Pour un été, c’est quand même pas trop mal".

Et puis la moitié de la récolte est destinée à une association qui travaille avec les réfugiés. "C’est plutôt symbolique, la récolte est assez modeste. Ce n’est pas un grand jardin mais ça va quand même nous aider à faire de la soupe et des sandwichs de temps en temps", souligne de son côté Geert Bossaerts de l’association Vluchtelingenwerk Vlaanderen.


Au bénéfice des employés et de l'environnement

D’autres entreprises ont déjà développé des potagers souvent sur leurs toits avec parfois même une véritable capacité de production. La demande est réelle. "Plutôt que de mettre des plantes décoratives et faciles à entretenir… Mettons-y du comestible. Et quitte à faire ça, impliquons les gens dedans, ils en ont envie. Ici, on a eu 80 volontaires la première journée qui se sont spontanément présentés quand on a lancé l’idée", explique Augustin Nourissier, le co-fondateur de Skyfarm.

Les projets se sont multipliés ces dernières années au bénéfice des employés mais aussi de l’environnement. Chaque toit cultivé est mieux isolé et retient davantage les eaux de pluie.

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