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Attentats à Paris: trois associations de Musulmans de Belgique dénoncent des "actes lâches et aveugles"

L'Exécutif des Musulmans de Belgique "dénonce avec la plus grande fermeté ces actes lâches et aveugles commis à l'encontre d'innocents", a-t-il déclaré samedi, au lendemain des attentats qui ont fait au moins 128 morts à Paris. L'Exécutif "exprime toute sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes touchées par ces agressions insensées" et "réaffirme son profond attachement aux valeurs démocratiques qui constituent le fondement de l'État belge, et, plus généralement, des pays européens". L'Exécutif met également en garde "chacune et chacun contre toute forme d'amalgame que pourraient générer ces événements d'une gravité sans précédent chez nos voisins français".

Quant à la Ligue des Musulmans de Belgique, elle condamne elle aussi fermement les attaques de Paris qui ont causé la mort "d'une centaine de victimes innocentes." Elle appelle par ailleurs "les autorités compétentes à faire preuve de la plus grande fermeté et à faire la lumière sur ses auteurs", rappelant que "le terrorisme aveugle n'a ni religion ni nationalité". Elle revient enfin sur "la sacralité de la vie humaine et l'importance de l'unité et de la cohésion nationale".

Quant au Think tank Vigilance musulmane, il a envoyé ce communiqué: "Aux familles des victimes de cette sprirale de terreur aussi interminable qu’insupportable qui a frappé Paris le 13 novembre, mais aussi Beyrouth le 12 novembre, Ankara le 10 octobre et bien d’autres encore, sans oublier les familles des victimes tout aussi innocentes en Irak et en Syrie qui perdent la vie dans les bombardements soutenus par notre pays, nous exprimons notre vive émotion et nos plus sincères condoléances. Nous voulons croire en la capacité de notre gouvernement à tout mettre en oeuvre pour garantir la sécurité de tous nos concitoyens et nous continuerons, avec tous les démocrates, à oeuvrer pour le maintien de la cohésion et la paix sociales. Nous souhaitons insister également sur le fait que l’exigence légitime de sécurité ne doit pas rimer avec l’abandon de nos libertés. Le choc -renforcé par sa proximité- que suscite chez nous cette actualité ne doit pas nous empêcher, le moment venu, de nous poser la question du bien-fondé de nos choix politiques en matière de lutte contre le terrorisme, en particulier de notre participation aux opérations militaires à l’étranger, dont il est clair qu’elle nous expose aux actes criminels dont ont été victimes nos voisins français."

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