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Le Groupe Bruxelles Lambert (GBL) a confirmé mardi après-midi, par voie de communiqué, qu'une perquisition avait eu lieu dans ses locaux dans le cadre d'une information judiciaire relative à une présomption de financement de groupes terroristes par LafargeHolcim en Syrie. La société d'investissement appartenant à l'homme d'affaires belge Albert Frère était en effet actionnaire du cimentier franco-suisse au moment des faits qui sont reprochés à ce dernier.
LafargeHolcim est soupçonné d'avoir versé d'importantes sommes d'argent à l'Etat islamique pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014, et malgré la guerre civile, la cimenterie de Djalabiya, implantée dans le nord de la Syrie. Le montant perçu par l'Etat islamique n'a pas encore pu être clairement évalué mais certaines sources parlent de centaines de milliers voire de millions d'euros.
Une enquête franco-belge est actuellement en cours dans ce dossier. Dans ce cadre, une perquisition a été effectuée lundi chez son sous-traitant belge, indiquait mardi midi le parquet fédéral, précisant en outre que d'autres perquisitions avaient été menées simultanément en France dans le même dossier. "GBL coopère pleinement à cette enquête", a précisé le groupe, qui était actionnaire de Lafarge au moment des faits.